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Céret, baptisée par André Salmon « Mecque du Cubisme » après le passage de Picasso et de Braque, a acquis sa renommée. Dalí lui-même vient y inscrire sa marque par une folle journée d’août 1965.

En prise directe avec les mouvements des années 1960-1970 le musée accueille d’autres artistes : Claude Viallat, le critique d’art Jacques Lepage et Claude Massé, lancent « Impact I ». En 1966 les happenings se succèdent dans les rues de la ville et les créations revendicatives de la nouvelle génération sont exposées : Arman, Ben, Buren, Vincent Bioulès, Joël Kermarrec, Pierre Buraglio, Niele Toroni, Michel Parmentier…

Pour la première fois dans le Sud de la France sont réunis des artistes de la Catalogne, de la région de Nice et de Paris dont les œuvres marqueront par la suite certains des grands mouvements de l’art contemporain comme BMPT ou Supports-Surfaces. En 1972 « Impact II » réunira aussi Louis Chacallis, Max Charvolen, Christian Jaccard, Noël Dolla, Joël Desbouiges, Fisher, Annette Messager, Patrick Jude…

La collection contemporaine reflète ces évènements mais s’attache aussi à représenter la création artistique actuelle. Elle est étayée par d’importants dépôts de collectionneurs privés dont celui, en 1989, du critique d’art Pierre Restany, pierre angulaire du Nouveau réalisme. Suivront ceux d’Yves Michaud (professeur de philosophie et ancien directeur de l’École nationale des Beaux-arts) et de Jean-Pierre Alis (fondateur de la Galerie Athanor à Marseille) à la fin des années 90.

Les artistes contemporains ont toujours été d’une extrême générosité envers les musées et particulièrement celui de Céret. Pendant les années 1990, les artistes suivants ont tous donné des pièces importantes au musée : Claude Viallat, Jean-Louis Vila, Dominique Gauthier, Jacques Capdeville, François Martin, Georges Ayats, Michel Bertrand, Joan Brossa, Joël Desbouiges, Jacques Pineau, Patrick Jude…

Antoni Tàpies est sollicité pour une commande publique en 1988 et réalise le diptyque mural qui encadre l’entrée du musée. En 2008, Tom Carr conçoit l’installation « I by numbers » composée de pièces en métal fixées sur les murs extérieurs du musée en différents endroits. Vincent Bioulès réalise une œuvre sur commande, la fresque « Les platanes à Céret » sur un mur du musée pour l’exposition « Céret, un siècle de paysages sublimés, 1909-2009 » en 2009.

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